Production du blé en Afrique L’Égypte en pôle position sur le continent

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Un paysan égyptien dans sa plantation de blé

Photo : AP

 

L’Égypte, pays situé dans le nord de l’Afrique, se dresse comme un phare de prospérité agricole au sein du continent africain.

Une réalité remarquablement contrastante avec son paysage majoritairement désertique.

En effet, malgré le fait que le désert englobe près de 97 % de son territoire, l’Égypte se positionne en tant que leader agricole sur le continent.

Cette prouesse est d’autant plus impressionnante lorsque l’on considère que seulement environ 3,5 % de la superficie totale du pays est cultivée et habitée, principalement le long du fleuve Nil. La diversité des cultures agricoles égyptiennes est véritablement étonnante.

Ce pays, béni par les eaux du Nil, produit une multitude de produits agricoles, dont les tomates, les oranges, le blé, les fraises, les oignons secs, les pommes de terre, les concombres, l’ail et la betterave sucrière, se plaçant ainsi au sommet de la production africaine pour ces produits.

S’agissant du blé, au cours de la campagne de semailles 2023/2024, l’Égypte a consacré une superficie de 1,8 million d’hectares à la culture du blé, selon le président du syndicat des agriculteurs du pays.

Pour davantage augmenter la production du blé, le ministère de l’Agriculture à titre d’incitation, a fourni aux agriculteurs des semences de haute qualité et à élargi la distribution d’engrais subventionnés.

De plus, l’Égypte se distingue en tant que deuxième producteur africain de mangues, de raisins, de choux et de citrons, témoignant ainsi de la richesse et de la diversité de son agriculture.

Cette réussite agricole repose sur une gestion efficace et innovante des ressources limitées en terres arables.

Avec seulement 4 % de son territoire considéré comme arable, l’Égypte a dû faire preuve d’une ingéniosité remarquable pour maximiser la productivité de ses terres.

Des techniques sophistiquées d’irrigation, héritées de l’antiquité, sont utilisées pour optimiser l’utilisation de l’eau du Nil, garantissant ainsi des rendements agricoles optimaux malgré les défis posés par le climat désertique.

Thom Biakpa

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